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Les composants clés d'une batterie de voiture électrique

5/3/2025

Les batteries de véhicules électriques sont au cœur de la révolution de la mobilité durable. Mais quels sont les éléments qui composent ces batteries et comment fonctionnent-ils ensemble pour stocker et fournir l'énergie nécessaire à la propulsion des véhicules électriques ? 

Découvrons les composants clés d'une batterie de voiture électrique et leur rôle dans les performances et la durabilité de ces systèmes de stockage d'énergie.

L'anode : Cœur de la borne négative

Définition de l’anode

L'anode est une électrode à travers laquelle le courant électrique entre dans un dispositif ou un circuit. En termes simples, elle est souvent considérée comme le pôle "positif" dans de nombreux dispositifs, bien que cela puisse varier selon le contexte (dans les dispositifs électrolytiques, par exemple, l'anode est positive, tandis que dans les piles, elle est négative).

  • Dans une pile ou une batterie : l'anode est l'électrode où a lieu l'oxydation, ce qui signifie qu'elle libère des électrons vers le circuit externe.
  • Dans l'électrolyse : l'anode est le pôle positif, où les ions négatifs migrent pour libérer leurs électrons.

L'anode joue un rôle crucial dans de nombreux processus électrochimiques et dans le fonctionnement des appareils électroniques, comme les diodes, les piles et les batteries.

Le saviez-vous : Quel que soit le type de batterie de voiture électrique, il est recommandé de la laisser à un niveau de chargement entre 20 % et 80 %. 

Composition et fonctionnement de l'anode

L'anode d'une batterie de voiture électrique, généralement constituée de graphite ou de silicium, joue un rôle dans le stockage et la libération des ions lithium. Lors de la charge, les ions lithium viennent s'intercaler entre les couches de graphite, permettant ainsi à l'anode de stocker l'énergie électrique sous forme chimique.

Au cours de la décharge, le processus s'inverse : les ions lithium quittent l'anode pour rejoindre la cathode, libérant ainsi les électrons qui génèrent le courant électrique nécessaire à la propulsion du véhicule. La capacité de l'anode à accueillir un grand nombre d'ions lithium détermine directement la densité énergétique de la batterie.

Les avantages du graphite et du silicium

Matériau d'anodeAvantagesInconvénients
Graphite- Stabilité chimique;
- Conductivité électrique;
- Bonne réversibilité;
- Capacité de stockage limitée (372 mAh/g)
Silicium- Haute capacité théorique (4200 mAh/g;
- Potentiel pour augmenter l'autonomie
- Expansion volumique lors de la charge;
- Durabilité à long terme à améliorer

Le graphite est le matériau le plus couramment utilisé pour les anodes de batteries lithium-ion en raison de sa stabilité, de sa conductivité électrique et de sa capacité à accueillir les ions lithium de manière réversible. Sa structure en couches permet une insertion et une extraction des ions lors des cycles de charge et décharge.

Le silicium, bien que moins répandu, suscite un intérêt croissant pour les anodes de batteries de voitures électriques. En effet, il présente une capacité de stockage des ions lithium nettement supérieure à celle du graphite, pouvant théoriquement atteindre 4200 mAh/g contre 372 mAh/g pour le graphite. Cependant, le silicium est sujet à une forte expansion volumique lors de la charge, ce qui peut affecter la durabilité de la batterie à long terme.

Prenons l'exemple d'une entreprise de livraison qui souhaite convertir sa flotte de véhicules utilitaires en électrique. Le choix de batteries équipées d'anodes en silicium pourrait offrir une plus grande autonomie, réduisant ainsi le besoin de recharges fréquentes et permettant aux livreurs d'effectuer plus de tournées sans interruption. Cependant, il sera important de s'assurer de la fiabilité et de la durée de vie de ces batteries pour garantir la rentabilité de l'investissement sur le long terme.

La cathode et son rôle dans le stockage

Matériaux utilisés pour la cathode

La cathode d'une batterie de voiture électrique est généralement composée d'oxydes métalliques, tels que l'oxyde de lithium-cobalt (LCO), l'oxyde de lithium-manganèse (LMO) ou l'oxyde de lithium-nickel-manganèse-cobalt (NMC). Ces matériaux ont la capacité de stocker et de libérer les ions lithium de manière réversible, tout en maintenant une structure stable.

Le choix du matériau de cathode dépend de plusieurs critères, notamment la densité énergétique, la stabilité thermique, la sécurité et le coût. Les cathodes NMC sont actuellement les plus répandues dans l'industrie automobile en raison de leur bon compromis entre performance, durabilité et coût.

Principe de stockage des ions lithium

Lors de la charge d'une batterie, les ions lithium sont extraits de la cathode et migrent vers l'anode à travers l'électrolyte. Ce processus crée une différence de potentiel électrique entre les deux électrodes, permettant ainsi le stockage de l'énergie.

Pendant la décharge, les ions lithium suivent le chemin inverse, quittant l'anode pour rejoindre la cathode. Ce mouvement d'ions s'accompagne d'un transfert d'électrons dans le circuit externe, générant ainsi le courant électrique nécessaire à l'alimentation du moteur du véhicule. La capacité de la cathode à accueillir et à libérer efficacement les ions lithium est pour garantir une densité énergétique élevée et une bonne performance de la batterie.

Pour une entreprise de services proposant des déplacements professionnels en voiture électrique, le choix de batteries équipées de cathodes NMC performantes et durables est important. Cela permettra d'offrir aux clients une autonomie suffisante pour leurs trajets quotidiens, tout en assurant la fiabilité et la longévité des véhicules de la flotte. Un bon compromis entre densité énergétique, sécurité et coût des cathodes contribuera à la rentabilité et à la qualité du service proposé.

L'électrolyte : Facilitateur de transfert d'ions

Composition de l'électrolyte

L'électrolyte d'une batterie de voiture électrique est généralement composé de sels de lithium dissous dans un solvant organique. Les sels de lithium les plus couramment utilisés sont l'hexafluorophosphate de lithium (LiPF6) et le perchlorate de lithium (LiClO4), en raison de leur stabilité électrochimique et de leur conductivité ionique élevée.

Le solvant organique, quant à lui, est souvent un mélange de carbonates cycliques et linéaires, tels que le carbonate d'éthylène (EC), le carbonate de diméthyle (DMC) et le carbonate de diéthyle (DEC). Ce mélange permet d'obtenir une viscosité optimale et une bonne stabilité thermique, tout en assurant une solubilité adéquate des sels de lithium.

L'électrolyte, composé de sels de lithium dissous dans un solvant organique, assure la conductivité ionique entre les électrodes.

Rôle dans la conductivité ionique

L'électrolyte joue un rôle dans le fonctionnement d'une batterie de voiture électrique en assurant le transfert des ions lithium entre l'anode et la cathode. Sa conductivité ionique élevée permet aux ions de se déplacer rapidement et efficacement à travers la batterie, réduisant ainsi la résistance interne et améliorant les performances globales.

De plus, l'électrolyte agit comme un séparateur électronique, empêchant le contact direct entre l'anode et la cathode tout en permettant le passage des ions lithium. Cette propriété est pour éviter les courts-circuits et assurer la sécurité de la batterie. La stabilité chimique et électrochimique de l'électrolyte est également primordiale pour garantir une longue durée de vie et une fiabilité optimale de la batterie.

Imaginons une startup spécialisée dans la livraison de repas à domicile qui décide d'adopter des scooters électriques pour ses livreurs. Le choix d'un électrolyte performant et stable sera déterminant pour assurer des temps de recharge rapides entre chaque livraison et maintenir une autonomie suffisante tout au long de la journée. Un électrolyte de qualité contribuera également à la durabilité des batteries, réduisant ainsi les coûts de maintenance et de remplacement pour la startup.

Le processus de charge et décharge

Mécanisme de charge

Lors de la charge d'une batterie de voiture électrique, une source d'énergie externe, telle qu'une borne de recharge ou une prise domestique, fournit un courant électrique à la batterie. Sous l'effet de ce courant, les ions lithium présents dans la cathode sont extraits et migrent à travers l'électrolyte pour s'insérer dans la structure de l'anode.

Simultanément, les électrons sont libérés de la cathode et circulent à travers le circuit externe pour rejoindre l'anode. Ce processus de transfert d'ions et d'électrons se poursuit jusqu'à ce que la batterie atteigne sa capacité de charge maximale ou que la source d'énergie externe soit déconnectée.

Mécanisme de décharge

Pendant la décharge, lorsque la batterie alimente le moteur électrique du véhicule, le processus inverse se produit. Les ions lithium stockés dans l'anode sont extraits et migrent à travers l'électrolyte pour rejoindre la cathode. Simultanément, les électrons quittent l'anode et circulent à travers le circuit externe, alimentant ainsi le moteur électrique.

Ce flux d'électrons génère le courant électrique nécessaire à la propulsion du véhicule. La décharge se poursuit jusqu'à ce que la batterie atteigne un niveau de charge minimal, souvent fixé à environ 20% pour préserver sa durée de vie. Les systèmes de gestion de batterie (BMS) intégrés aux véhicules électriques surveillent et contrôlent en permanence ces processus de charge et de décharge pour optimiser les performances et la sécurité de la batterie.

Pour une PME proposant un service de location de voitures électriques, la compréhension des mécanismes de charge et de décharge est pour optimiser la gestion de sa flotte. En formant ses équipes aux bonnes pratiques de recharge, comme le maintien d'un niveau de charge optimal et l'utilisation de bornes adaptées, l'entreprise pourra maximiser la durée de vie des batteries et réduire les temps d'immobilisation des véhicules. Une gestion des cycles de charge et de décharge contribuera à la rentabilité et à la qualité du service proposé aux clients.

Le saviez-vous ?

Une fois par an, il est possible de la charger à 100 % pour permettre au Battery Management System (BSM) d’équilibrer les cellules et mémoriser le fonctionnement de la batterie.

Systèmes de contrôle et de refroidissement

Importance du contrôle de température

Les batteries de voitures électriques sont sensibles aux variations de température, qui peuvent affecter leurs performances, leur durée de vie et leur sécurité. Une température trop élevée peut accélérer la dégradation des composants de la batterie, tandis qu'une température trop basse peut réduire sa capacité et augmenter sa résistance interne.

Pour maintenir la batterie dans sa plage de température optimale, généralement comprise entre 20°C et 40°C, des systèmes de refroidissement sophistiqués sont intégrés. Ces systèmes peuvent utiliser de l'air, un liquide de refroidissement ou une combinaison des deux pour réguler efficacement la température de la batterie, en dissipant la chaleur générée lors des phases de charge et de décharge.

Composants de protection intégrés

Outre le contrôle de la température, les batteries de voitures électriques sont équipées de nombreux composants de protection pour assurer leur sécurité et leur fiabilité. Parmi ces composants, on trouve notamment :

  • Les fusibles et les coupe-circuits, qui protègent la batterie des surcharges et des courts-circuits en interrompant le flux de courant en cas de défaut.
  • Les systèmes de gestion de batterie (BMS), qui surveillent en permanence l'état de charge, la tension et la température de chaque cellule, et équilibrent leur fonctionnement pour optimiser les performances et la durée de vie de la batterie.
  • Les matériaux isolants et ignifuges, qui entourent les cellules et les modules de la batterie pour prévenir les risques d'incendie et de propagation en cas de défaillance.

Ces systèmes de protection, associés à une conception rigoureuse et à des tests approfondis, contribuent à faire des batteries de voitures électriques des composants sûrs et fiables, capables de répondre aux exigences de performance et de durabilité des professionnels de la mobilité.

Prenons l'exemple d’un artisan, un artisan peintre ayant une pme de 10 salariés en choisissant des véhicules équipés de batteries dotées de systèmes de refroidissement et de protection avancés, l'entreprise peut garantir à ses employés une expérience de conduite sûre, fiable et confortable. Les systèmes de gestion de batterie permettront également à l’artisan d'optimiser l'utilisation de sa flotte en fonction des besoins réels, tout en minimisant les risques de panne et les coûts de maintenance.

Pour assurer la sécurité et la fiabilité des batteries de voitures électriques, plusieurs composants de protection sont intégrés :

  1. Fusibles et coupe-circuits : Ils protègent la batterie des surcharges et des courts-circuits en interrompant le flux de courant en cas de défaut.
  2. Systèmes de gestion de batterie (BMS) : Ils surveillent en permanence l'état de charge, la tension et la température de chaque cellule, et équilibrent leur fonctionnement pour optimiser les performances et la durée de vie de la batterie.
  3. Matériaux isolants et ignifuges : Ils entourent les cellules et les modules de la batterie pour prévenir les risques d'incendie et de propagation en cas de défaillance.

Une conception rigoureuse, des tests approfondis et une maintenance régulière sont également pour garantir la sécurité et la fiabilité des batteries de voitures électriques à long terme.

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3/11/2025

Vente véhicules neufs en octobre 2025 : Un bon mois dans une année sous tension ?

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Octobre 2025 : Chiffres-clés d’un rebond fragile

Les immatriculations repartent à la hausse

Après plusieurs mois de repli, octobre 2025 enregistre environ 139 500 véhicules neufs immatriculés en France, soit une hausse de 2,9 % comparé à octobre 2024. S’il marque une pause dans la tendance baissière, le marché n’a pas retrouvé son niveau d’avant-pandémie (170 000 immatriculations moyennes mensuelles en 2019).

Une année 2025 toujours compliquée

Sur les dix premiers mois de 2025, le marché demeure en retrait de 5,4 %. Le mois d’octobre, bien que positif, ne suffit pas à compenser la contraction de la demande observée plus tôt dans l’année. La reprise reste donc à nuancer : il s’agit davantage d’un rebond technique que d’une relance forte.


Un marché en mutation profonde

Mutation énergétique : l’électrique et l’hybride en force

Le mois d’octobre confirme l’irrésistible montée des véhicules électriques et hybrides dans les immatriculations :
- Les hybrides représentent désormais plus de 50 % des nouvelles ventes.
- Les électriques signent une part de marché record.

Les motorisations thermiques, traditionnelles, poursuivent leur repli avec seulement 22 % de part de marché, contre 30 % un an plus tôt. Ce basculement structurel s’explique par la transition écologique, la fiscalité incitative, l’abondance de nouveaux modèles électrifiés et l’entrée en vigueur de normes plus contraignantes.

Performances des groupes automobiles

  • Renault : +17 % sur la marque, stimulant la dynamique du groupe sur ce segment.
  • Stellantis : +4,3 % sur l’ensemble, bien que des marques comme Peugeot ou DS reculent.
  • Toyota et Volkswagen affichent des chiffres en net repli (-23,4 % et -0,7 % respectivement)

Cette redistribution des cartes est symptomatique d’un marché où la capacité à se transformer fait la différence.

Indicateur Octobre 2024 Octobre 2025 Évolution
Immatriculations totales 135 529 139 513 +2,9%
Part de l'hybride env. 42% 50,7%
Part de l’électrique 15,5% >16%
Part essence 30,7% 22%
Variation annuelle -5,4 % (jan-oct 2025 vs. 2024) Négatif

Facteurs explicatifs : contexte économique et réglementaire

Prudence des ménages et entreprises

La conjoncture économique 2025 reste incertaine : inflation persistante, coût du crédit élevé, incitations fiscales évolutives. Les entreprises et les particuliers temporisent leurs investissements, préférant évaluer les impacts réels des nouvelles obligations :
- Loi LOM (mobilité durable) : quotas de verdissement pour les flottes professionnelles.
- Fiscalité accrue : malus écologique renforcé, taxe sur les véhicules de société en évolution (lire notre dossier dédié).

Le leasing et l’abonnement montent en puissance

Face à la volatilité du marché, de plus en plus d’entreprises optent pour la Location Longue Durée (LLD) afin de sécuriser leur budget flotte et accélérer leur transition énergétique (découvrir la solution Evera Lease). L’essor du leasing social soutient aussi l’accessibilité des véhicules électriques à certaines populations.

Le boom de l’électrique et de l’hybride : chiffre, enjeux et limites

Pourquoi la part de marché bondit-elle ?

- Bonus écologique et aides : malgré des plafonds durcis, le bonus soutient encore l’électrique.
- Amortissement non déductible 2025 : les entreprises ajustent leur stratégie en fonction des changements fiscaux, privilégiant l’électrification.
- Plus grand choix de modèles, autonomie et innovations (recharge rapide, IA embarquée, etc.)

L’hybride, le compromis rassurant

Avec plus de 50 % du marché, l’hybride rassure par sa polyvalence. Les contraintes de recharge et d’infrastructure, qui freinent certains à passer totalement à l’électrique, profitent à ces motorisations dites « de transition ».

Limites et défis

- Ralentissement de la demande après l’explosion post-Covid.
- Incertitude face aux évolutions du malus écologique 2025 (tout comprendre ici).
- Infrastructures de recharge à développer, freins à la bascule totale vers le zéro émission.

Analyse détaillée : Quel impact pour les gestionnaires de flotte ?

Impacts directs : Fiscalité, stratégies d’achat, coût de flotte

Les gestionnaires de flotte doivent composer avec :
- Une fiscalité de moins en moins favorable aux thermiques (voir le simulateur),
- Des règles d’amortissement et de récupération de TVA en mutation (voir notre analyse).
- L’enjeu du TCO – coût total de possession – fortement affecté par les nouvelles réglementations et le virage énergétique (comparez les coûts).

Anticiper les évolutions : arbitrages et recommandations

1. Diversifier les motorisations : panacher entre 100 % électrique, hybride et thermique selon les tournées.
2. Adopter des outils de gestion de flotte intégrant le suivi des coûts, la veille réglementaire et l’optimisation du TCO (Evera Fleet).
3. Optimiser la fiscalité en monitorant avantages en nature, récupération de TVA, amortissement, etc.
4. Former les équipes pour adopter de nouvelles mobilités (autopartage, électrification progressive, etc.).

L’analyse Evera : Octobre, un mois “pivot” mais pas miraculeux

Octobre 2025 : un mois « moins mauvais » que les précédents

Malgré un contraste évident entre le rebond ponctuel d’octobre (+2,9 %) et la tendance annuelle négative (-5,4 %), ce mois incarne le virage du marché vers de nouveaux équilibres :
- Une accélération de la décarbonation des parcs,
- Une redistribution du jeu concurrentiel entre constructeurs,
- Une segmentation de la demande (particuliers attentistes, entreprises stratèges).

Ce qu’il faut surveiller pour la suite

- La pérennité de la dynamique électrique : infrastructures, autonomie, coût d’accès.
- Les changements de fiscalité et leurs effets (nouvelles taxes 2025).
- La capacité du marché à digérer une éventuelle nouvelle réduction des aides en 2026.

Conclusion : Octobre 2025, mois charnière pour vos stratégies de flotte

Si octobre 2025 relève (un peu) la tête avec ses +2,9 % d’immatriculations, il confirme surtout deux tendances majeures : la montée inarrêtable de l’électrique/hybride et la nécessité d’anticiper fiscalité, technologies et politiques de mobilités. Décideurs, DAF, gestionnaires de flotte : la planification, l’analyse du TCO et l’adoption de solutions digitales sont plus que jamais stratégiques pour sécuriser votre transformation.

Vous souhaitez piloter votre politique de mobilité et optimiser l’intégration des nouvelles énergies ? Découvrez les outils Evera pour comparer le TCO, analyser votre parc et réussir la transition en toute sérénité.

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Tous
7/10/2025

Transition énergétique des flottes : records de septembre 2025, nouvelles primes et dynamiques de marché

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Un marché en pleine évolution : pourquoi septembre 2025 est un mois historique

Le mois de septembre 2025 marque un tournant pour la transition énergétique. Pour la première fois, plus d’un cinquième des immatriculations françaises de voitures particulières sont des véhicules électriques. Cette progression fulgurante est portée par l’élargissement de l’offre (Renault 5, Skoda Elroq, Scénic E‑Tech, etc.), l’engagement des entreprises et un arsenal d’incitations publiques. Les flottes d’entreprise, longtemps à la traîne, deviennent désormais le moteur de l’électrification : leurs immatriculations de VE ont bondi de 51,6 %. Les véhicules électrifiés (100 % électriques et hybrides) représentent plus de 74 % des mises à la route sur ce segment.

Les chiffres clés de septembre 2025

Tableau de synthèse des immatriculations

Indicateur Valeur
Immatriculations de voitures particulières 140 354
Croissance globale vs septembre 2024 +1 %
Part des véhicules électriques (VP) ≈22 %
Part des VE dans les flottes 20,7 % (24,7 % VP ; 14,17 % VUL)
Progression mensuelle des immatriculations de VE en flottes +51,6 %
Part des hybrides simples et micro‑hybrides +39,2 % / +39,6 %
Part de l’essence (VP flottes) 16,1 %
Part du diesel (VUL flottes) 31,7 %

Ce tableau résume les principaux indicateurs du marché : il montre la progression rapide de l’électrique et la chute des motorisations thermiques.

Une progression globale en trompe‑l’œil

Le marché global progresse de 1 % grâce à un jour ouvré supplémentaire. Ce rebond masque toutefois un repli des flottes (–7 % toutes motorisations confondues). En réalité, le mix énergétique se renverse : l’essence ne représente plus que 16,1 % des immatriculations de voitures particulières en flotte et le diesel 31,7 % des utilitaires. Les hybrides simples et micro‑hybrides, en forte croissance, servent de tremplin, mais ce sont les VE qui assurent l’essentiel de la dynamique.

Ce qui soutient la dynamique : bonus, leasing social et innovations

Nouveau bonus de 1 000 €

Depuis le 1er octobre 2025, l’État octroie une prime supplémentaire de 1 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique assemblé en Europe et doté d’une batterie européenne. Cumulable avec le bonus écologique (jusqu’à 5 200 €), cette aide favorise les modèles produits localement et renforce la compétitivité des VE. Pour identifier rapidement les modèles éligibles, utilisez notre comparateur de véhicules électriques et notre simulateur TCO.

Retour du leasing social

Le leasing social fait son retour depuis le 30 septembre 2025. Destiné aux ménages modestes, il prévoit la mise à disposition d’au moins 50 000 voitures électriques pour des loyers inférieurs à 200 € par mois, avec au moins un modèle proposé à moins de 140 €. Bien qu’orienté vers les particuliers, ce dispositif contribue à structurer le marché de l’occasion, à sensibiliser les collaborateurs et à préparer les flottes à l’électrification. En tant qu’employeur, favoriser l’accès à ces offres renforce votre marque employeur et votre stratégie RSE.

Comment les entreprises réagissent‑elles ? Tendances et retours d’expérience

Un engouement massif… mais des freins persistent

Une enquête de l’Avere‑France révèle que 90 % des entreprises envisagent d’acquérir des VE et 94 % souhaitent dépasser les obligations légales. Cependant, plusieurs freins subsistent :

  • Cas d’usage complexes : certains métiers requièrent une autonomie importante ou une capacité de remorquage que l’offre actuelle ne couvre pas.
  • Manque d’offre sur certains segments, notamment pour les utilitaires longue autonomie.
  • Réticence des conducteurs, liée à la peur de la panne ou au temps de recharge.
  • Gestion de la recharge : 94 % des entreprises fournissent des cartes de recharge à leurs collaborateurs, mais 26 % rencontrent des difficultés avec les bornes publiques. L’installation en copropriété reste un défi.
  • Besoins de formation : 45 % des entreprises demandent des formations dédiées à la mobilité électrique.

Pour lever ces obstacles, Evera propose des sessions de formation et un outil Car Policy qui permet de structurer une politique de mobilité adaptée à chaque entreprise.

Le rôle des nouveaux modèles et des constructeurs

L’offre s’enrichit rapidement. L’arrivée du Kia PV5, utilitaire modulable commercialisé à partir de 33 500 € HT, offre une autonomie jusqu’à 397 km WLTP et un volume de chargement de 4,4 m³. Les constructeurs français accélèrent le rythme : Renault augmente la cadence de la Renault 5, Skoda lance le Elroq, et le groupe Stellantis multiplie les versions micro-hybridées. Tesla, avec son Model Y, reste en tête des immatriculations, même si la Renault 5 domine le cumul annuel. Ces nouveautés, combinées à la prime et au leasing social, expliquent l’explosion des commandes.

Le marché de l’occasion en pleine structuration

L’essor des ventes de VE neufs entraîne une hausse parallèle des transactions d’occasion : celles-ci ont progressé de 44 % en septembre. Le certificat SoH d’Ayvens et la confiance croissante des acheteurs renforcent cette tendance. Le coût total de possession (TCO) d’un VE diminue grâce à une valeur résiduelle plus stable. Utilisez notre simulateur TCO pour comparer les coûts d’un VE avec ceux d’un véhicule thermique.

Stratégies recommandées pour accélérer la transition

1 – Intégrer la réglementation et les incitations

Les quotas de verdissement imposés par la loi LOM (10 % en 2022, 20 % en 2024, 40 % en 2027, 70 % en 2030) exigent une planification rigoureuse. Anticipez les restrictions des zones à faibles émissions (Crit’Air 3 interdit en 2024, Crit’Air 2 en 2025) et les sanctions progressives. Notre simulateur TCO et le simulateur Avantages en nature vous aident à mesurer l’impact de l’électrification sur vos coûts.

2 – Développer l’infrastructure et la gestion des recharges

La France comptait plus de 160 000 points de recharge publics en février 2025 (+30 % sur un an). Pourtant, la densité demeure inégale. Installez des bornes sur vos sites, négociez des tarifs préférentiels et organisez des recharges nocturnes. Des solutions comme myEvera  ou l’agent IA de Monta facilitent la gestion en temps réel.

3 – Former et engager les conducteurs

La réussite de la transition repose sur l’adhésion des collaborateurs. Organisez des sessions de test, enseignez l’éco‑conduite et communiquez sur les économies : un VE coûte environ 3 €/100 km contre 12–15 € pour un véhicule thermique. Evera propose des formations et un audit gratuit de votre flotte pour identifier les leviers de motivation.

4 – Exploiter les outils numériques et la donnée

Le reporting LOM exige une traçabilité complète des immatriculations, kilométrages, consommations et émissions. Les plateformes comme Evera Fleet centralisent ces informations, automatisent la conformité réglementaire et gèrent la maintenance, les contraventions et le TCO. Elles facilitent également la géolocalisation et la gestion des avantages en nature.

5 – Anticiper les besoins en multimodalité et en nouvelles énergies

La mobilité de demain sera multimodale. Les entreprises devront intégrer l’autopartage, le covoiturage et la mobilité douce. Les directives européennes CSRD et SFDR exigeront un reporting complet des émissions directes et indirectes. Chaque kilomètre, chaque recharge et chaque litre de carburant devront être comptabilisés. Préparez-vous à intégrer des stations d’hydrogène comme celle de Créteil et à développer les infrastructures pour poids lourds. Pour plus d’inspiration, consultez notre article sur l’autopartage électrique et notre guide sur les bornes de recharge en entreprise.

Conclusion et appel à l’action

La combinaison d’incitations financières (bonus de 1 000 €, leasing social), de performances technologiques (modèles améliorés, IA pour la recharge, certificat SoH) et de contraintes réglementaires transforme l’automobile d’entreprise. Les chiffres de septembre 2025 montrent que l’électrification n’est plus un choix mais un impératif économique et écologique. Les dirigeants de PME/ETI et les DAF qui agiront rapidement bénéficieront d’une longueur d’avance : réduction du coût total de possession, amélioration de la marque employeur et conformité réglementaire.

Pour concrétiser cette transition, faites appel aux experts d’Evera. Nous vous accompagnons de l’audit de vos besoins à la mise en place de bornes de recharge sur site, en passant par l’électrification de votre flotte grâce à notre plateforme de gestion et nos offres de leasing sur mesure. Planifiez dès maintenant une démonstration personnalisée et transformez votre mobilité en avantage compétitif.

Actualités
Tous
15/7/2025

Utilitaires électriques : La solution d'avenir pour les professionnels

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Les utilitaires électriques offrent de nombreux avantages pour les artisans et les professionnels. Réduction des coûts d'exploitation, performances adaptées aux besoins, avantages concurrentiels... Découvrez comment ces véhicules peuvent révolutionner votre activité et vous faire gagner en productivité.

Réduction des coûts d'exploitation

Diminution des visites à l'atelier et des factures d'entretien

Les utilitaires électriques offrent des coûts d'entretien réduits grâce à leur mécanique simplifiée. L'absence de nombreuses pièces mobiles permet de diminuer significativement les visites à l'atelier et d'alléger les factures d'entretien.

Cette réduction des temps d'immobilisation pour maintenance a un impact positif sur la productivité des artisans. Moins de temps passé à l'atelier signifie plus de temps disponible pour réaliser des interventions et générer du chiffre d'affaires.

Optimisation du ROI de la flotte automobile

L'adoption d'un utilitaire électrique permet aux artisans de réaliser des économies substantielles sur le long terme. Les coûts d'utilisation réduits, combinés à la diminution des frais d'entretien, contribuent à optimiser le retour sur investissement de leur flotte automobile.

Sur une période d'utilisation de plusieurs années, ces économies peuvent représenter des milliers d'euros, renforçant ainsi la rentabilité de l'activité artisanale. Un argument de poids pour franchir le pas vers l'électrique.

Expansion du réseau de bornes de recharge

L'expansion du réseau de recharge offre de nombreux avantages aux artisans :

  • La densification du maillage de bornes publiques facilite l'accès à la recharge sur l'ensemble du territoire
  • 99% des aires de service des autoroutes concédées sont équipées de bornes de recharge rapide (>150 kW), permettant une recharge en moins de 20 minutes lors des déplacements
  • À partir de 2025, les parkings de plus de 20 places des bâtiments ouverts au public devront être équipés de bornes sur au moins 5% des emplacements, augmentant les opportunités de recharge chez les clients

Pour les artisans, cette expansion du réseau se traduit par un ROI approfondi grâce à la réduction des temps d'arrêt pour la recharge et l'augmentation de la productivité liée à une meilleure planification des trajets. L'accès garanti aux zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes villes avec un utilitaire électrique assure également la continuité des activités.

Performances adaptées aux besoins professionnels

Variété des formats et autonomies optimisées

Les constructeurs proposent aujourd'hui une large gamme d'utilitaires électriques, avec des formats adaptés à chaque métier. Du petit fourgon compact au grand volume, en passant par les versions frigorifiques ou bennes, les artisans peuvent trouver le véhicule correspondant précisément à leurs besoins.

De plus, les autonomies ne cessent de progresser, avec des modèles offrant désormais plus de 300 km d'autonomie réelle. De quoi couvrir la majorité des tournées quotidiennes des professionnels sans appréhension.

Prenons l'exemple d'un plombier qui doit transporter son matériel et ses fournitures sur les chantiers. Avec un utilitaire électrique comme le Renault Kangoo Van E-tech, il bénéficie d'un volume de chargement jusqu'à 4,2 m3 et d'une autonomie de 260 km, largement suffisante pour ses déplacements journaliers. La recharge rapide permet de récupérer 170 km en seulement 27 min lors de la pause déjeuner.

Capacités de charge et volumes de chargement préservés

Fini le temps où l'électrification rimait avec compromis sur les performances. Les utilitaires électriques récents offrent des capacités de charge et des volumes de chargement équivalents à leurs homologues thermiques.

Avec des charges utiles dépassant fréquemment la tonne et des volumes allant jusqu'à 20m3, ces véhicules répondent aux exigences des chantiers et livraisons les plus variés. La transition électrique se fait en douceur, sans bouleverser les habitudes de travail.

Solutions d'aménagement sur-mesure

Pour optimiser l'espace de travail mobile, les constructeurs proposent des solutions d'aménagement sur-mesure selon les métiers. Étagères, tiroirs, établis, rangements spécifiques... Tout est prévu pour faciliter le quotidien des artisans.

Ces aménagements permettent de gagner en efficacité sur les chantiers, en ayant toujours le bon outil à portée de main. Ils participent également à renforcer l'image professionnelle de l'entreprise auprès des clients.

Avantages des utilitaires électriquesBénéfices pour les artisans
Large gamme de formats disponiblesVéhicule adapté à chaque métier
Autonomies dépassant les 300 kmCouverture des tournées quotidiennes sans souci
Capacités de charge préservéesRéponse aux exigences des chantiers sans compromis
Volumes de chargement jusqu'à 20m3Transport de matériel volumineux facilité
Aménagements sur-mesureOptimisation de l'espace de travail mobile

Avantages concurrentiels et image de marque

Élargissement de la clientèle éco-responsable

Opter pour un utilitaire électrique, c'est s'ouvrir à une nouvelle clientèle sensible aux enjeux environnementaux. De plus en plus de particuliers et d'entreprises privilégient les prestataires éco-responsables pour leurs travaux et services.

En communiquant sur cette démarche vertueuse, les artisans peuvent se démarquer de la concurrence et capter ce segment de marché en pleine expansion. Un avantage concurrentiel qui sera de plus en plus décisif à l'avenir.

Imaginons une entreprise d’électricien qui décide de convertir sa flotte d'utilitaires à l'électrique. En mettant en avant cet engagement écologique sur son site web, ses devis et ses véhicules, elle attire l'attention de clients soucieux de réduire leur empreinte carbone. Des clients prêts à la choisir face à des concurrents thermiques, pour des prestations à valeur ajoutée environnementale.

Renforcement de l'image de marque et différenciation

Au-delà de l'aspect purement commercial, l'adoption d'un véhicule électrique renforce l'image de marque de l'entreprise artisanale. Elle véhicule un message positif, tourné vers l'avenir et soucieux de l'impact environnemental de son activité.

Cette différenciation par les valeurs peut susciter l'adhésion et la fidélité des clients, mais aussi faciliter le recrutement de collaborateurs attachés à ces principes. De quoi bâtir une réputation d'entreprise responsable et innovante sur le long terme.

Accès aux zones à faibles émissions

Avec la multiplication des zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes villes, les utilitaires électriques offrent un avantage concurrentiel. Ils garantissent aux artisans un accès pérenne à ces zones, leur permettant de continuer à travailler auprès de leur clientèle urbaine.

À l'inverse, les entreprises équipées de véhicules thermiques risquent de voir leur activité limitée, voire compromise, dans ces zones. Un risque qui ira croissant avec le durcissement programmé des restrictions de circulation.

En conclusion, les utilitaires électriques apportent de solides avantages aux professionnels : une réduction des coûts d'exploitation grâce à une maintenance simplifiée, des performances adaptées aux besoins de chaque métier et une image de marque renforcée auprès d'une clientèle sensible à l'éco-responsabilité. La densification du réseau de recharge et l'accès garanti aux ZFE sont également des atouts indéniables pour assurer la pérennité des activités.

En s'orientant vers une mobilité électrique, les artisans s'inscrivent dans une dynamique vertueuse, alliant performance économique et responsabilité environnementale. Une démarche porteuse de sens pour l'avenir de leur entreprise. Et si la transition vers l'électrique était la clé pour booster votre productivité tout en réduisant votre empreinte carbone ?

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