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Voitures thermiques en 2035 : quel avenir après le vote de l'Assemblée ?

9/4/2025

L'échéance de 2035 se rapproche à grands pas : mais quel avenir attend nos voitures thermiques ? On vous explique ici les enjeux de l'interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en Europe, qui est manifestement un tournant décisif pour le marché automobile et la transition écologique. Voyons comment cette mesure européenne impactera votre quotidien : l'évolution des tarifs de l'électrique et les solutions alternatives type hydrogène. Bref, anticipez dès maintenant un futur dans lequel l'automobile rimera immanquablement avec électrique !

Cadre réglementaire de l'interdiction des véhicules thermiques

L'engagement climatique de l'Union Européenne

L'interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en 2035 s'impose comme une pièce maîtresse du Pacte Vert européen — un pacte visant à atteindre la neutralité climatique en Europe d'ici à 2050. L'objectif central vise une baisse d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.

Les principales étapes se structurent ainsi :

  1. Adoption du Pacte Vert européen.
  2. Fixation d'objectifs de réduction des émissions pour 2030.
  3. Validation de l'interdiction des véhicules thermiques neufs en 2035.
  4. Actualisation périodique des objectifs et des mesures.

 

Il est nécessaire de préciser que des exemptions sont prévues, notamment pour les petits constructeurs et l'utilisation de carburants alternatifs. Ces exceptions relativisent le caractère radical de l'interdiction des moteurs thermiques, puisque la loi autorise une transition plus progressive, pour répondre aux contraintes industrielles.

La transposition controversée en droit français

L'Assemblée Nationale a rejeté l'inscription de la date de 2035 dans la loi française. Ce rejet met en lumière les tensions qui peuvent exister entre les engagements européens et la souveraineté nationale. La France appliquera-t-elle réellement cette mesure ? Le débat reste ouvert et alimenté les débats.

Partie PrenantePosition PrincipaleArguments Clés
GouvernementAccélérer l'adoption des véhicules électriquesÉlus de gauche (concernant les ZFE)
Élus favorables à la suppression des ZFE (Mars 2025)Suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE)Réduction des émissions de gaz à effet de serre, soutenir une industrie automobile durable, objectif de 2 millions de voitures électriques en circulation d'ici à 2030.
Gouvernement (concernant les ZFE)Maintien des Zones à Faibles Émissions (ZFE)Ces zones aggravent les inégalités sociales et sont potentiellement inutiles pour améliorer la qualité de l'air, favorisant un clivage territorial.
Élus de gauche (concernant les ZFE)Amélioration de la mise en œuvre des ZFELes ZFE ont un effet sur la réduction des émissions, avec une baisse de plus d'un tiers de la concentration de dioxyde d'azote dans les villes où elles sont appliquées (Lyon et Paris).
Automobilistes FrançaisEngouement grandissant pour l'électromobilitéQuatre automobilistes sur dix se disent prêts à investir dans un véhicule hybride (rechargeable ou non) dans les deux ans.

Ce tableau résume un comparatif des positions politiques en France concernant l'électromobilité, en exposant les arguments principaux de chaque partie prenante. Il inclut les positions du gouvernement, des élus favorables à la suppression des ZFE, des élus de gauche sur le sujet des ZFE et l'intérêt des automobilistes français pour l'électromobilité.

Confrontés à ces incertitudes juridiques, les constructeurs automobiles manifestent leurs inquiétudes. Ils réclament plus de clarté et de souplesse pour s'adapter aux nouvelles exigences. En réalité, l'industrie se retrouve coincée face à des défis complexes : les objectifs environnementaux européens, les réalités économiques nationales et les demandes des utilisateurs. Mais comment résoudre ces contradictions ? Ces incertitudes juridiques ont des conséquences directes sur leurs stratégies — c'est là tout le paradoxe.

Tous les véhicules neufs vendus dans l'UE à partir de 2035 devront avoir zéro émission de CO2.

Mutation forcée pour les acteurs du secteur

Stratégies d'adaptation des constructeurs

Les constructeurs automobiles investissent massivement en R&D — L'objectif principal ? C'est l'électrification accélérée des gammes. Puisque cette transformation des modèles industriels représente un défi majeur. Mais quels obstacles technologiques les fabricants doivent-ils surmonter ?

Les constructeurs nouent des partenariats pour sécuriser l'approvisionnement en batteries. De nouvelles dépendances stratégiques apparaissent. Voilà un enjeu de taille pour l'Europe : comment garantir la souveraineté industrielle dans ce nouveau contexte ?

Enjeux économiques et sociaux

La filière des moteurs thermiques subit de plein fouet ces mutations. Des suppressions d'emplois se profilent à l'horizon. La transition énergétique engendre paradoxalement des défis sociaux majeurs et des reconversions sont nécessaires.

Signalons quelques mesures clés pour accompagner les sous-traitants automobiles :

  • Soutien actif à la reconversion professionnelle
  • Aides financières facilitant la diversification d'activités
  • Appui technique pour la transition numérique
  • Accès privilégié aux formations sur les métiers émergents

 

La compétitivité face aux constructeurs chinois suscite des inquiétudes croissantes. On craint surtout une désindustrialisation et domination asiatique, phénomène particulièrement préoccupant, car cet enjeu est de taille pour l'industrie automobile européenne et l'on redoute une domination asiatique.

Pour répondre à ce défi, il devient crucial d'envisager les répercussions à moyen terme de ces mutations, en anticipant les futures compétences requises, en stimulant l'innovation tout en favorisant une collaboration étroite entre tous les maillons de la chaîne. Seule cette approche l'industrie automobile européenne pourra maintenir sa compétitivité et assurer sa pérennité dans un paysage mondial en mutation rapide.

Rappelons que le gouvernement français vise 26 % de véhicules électriques dans les pour les voitures neuves des particuliers en 2025 et 66 % en 2030, selon la dernière révision de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).

Répercussions sur les particuliers et professionnels

Évolution du marché de l'occasion

La valeur résiduelle des véhicules thermiques reste incertaine, les consommateurs devraient anticiper. Est-ce vraiment rentable d'acheter un thermique d'occasion ? Les choix d'achat doivent être guidés pour prendre des décisions 

Manifestement, les réglementations prévues dans les ZFE méritent une analyse minutieuse. De nouvelles restrictions de circulation pourraient bien se multiplier. Voyons comment évolueront les critères antipollution ? Il mieux vaut se préparer à ces changements ; gardez toujours une longueur d'avance sur les dernières informations — restez informés pour rester informé et anticiper efficacement les évolutions à venir.

Subventions et incitations financières

Le gouvernement met en place des incitations pour les véhicules électriques. Un état des lieux s'impose. Qui bénéficie réellement des bonus ? L'accessibilité concrète des véhicules électriques mérite qu'on s'y attarde. Simplifiez vos démarches administratives en étudiant les alternatives ; trouvez la solution idéale pour votre situation — une étape cruciale pour optimiser votre expérience et réduire vos tracas.

Les organisations citoyennes pointent du doigt les mesures actuelles ; dénonçant des disparités persistantes. Ces aides sont-elles suffisantes pour les ménages modestes ? La question mérite qu'on la soulève. Nous pouvons vous éclairer dans cette réflexion ; prenez le contrôle de votre transition écologique – explorez nos conseils pour mieux appréhender et saisir toutes les implications de cette mutation.

Solutions de transition énergétique

Hydrogène et biocarburants

Les technologies alternatives progressent : c’est un fait. L'hydrogène et les biocarburants sont des options à considérer. Mais au fait, quels sont les acteurs qui misent vraiment sur l'hydrogène ? Ces solutions sont complémentaires à l'électrique… — et ça, c’est crucial souligner.

Le déploiement de ces alternatives rencontre des obstacles réglementaires. Voyons, pourquoi ces solutions restent-elles marginales ? Force est de constater qu’il est crucial d'analyser ces freins pour accélérer leur adoption ; vu que l'avenir énergétique en dépend, disons-le que cette analyse est primordiale.

Infrastructures de recharge

Le déploiement des bornes en France est en cours. Faisons le point. Mais quels territoires sont sous-équipés ? La préparation technique du territoire est un enjeu de taille pour faciliter l'adoption des véhicules électriques. En somme, une planification rigoureuse et une allocation efficace des ressources s’avèrent indispensables pour garantir que chaque région puisse bénéficier d'une infrastructure de recharge adéquate, favorisant ainsi une transition énergétique équitable et accessible à tous.

Quant au raccordement électrique massif pose des défis importants. Les besoins en production d'énergie font bond. Alors comment garantir l'alimentation des véhicules électriques ? Impossible de faire l’impasse ces enjeux pour assurer une transition énergétique réussie — l’enjeu est de taille.

Scénarios pour l'après-2035

Adaptation des politiques publiques

Penchons-nous sur l'adaptation des politiques publiques à l'horizon 2035. Il est important d'étudier les marges de manœuvre réglementaires. Des flexibilités sont envisageables, et on pourrait se demander si l'Union Européenne pourrait envisager un report de l'échéance. L'analyse des marges de manœuvre doit donc être privilégiée pour anticiper les ajustements nécessaires.

Bruxelles prévoit des mécanismes de révision — ce qui nuance, il faut le dire, le caractère irréversible de la mesure. Il est pertinent de suivre de près ces évolutions et de déterminer quels critères pourraient déclencher un réexamen. Il convient donc de rester attentif aux signaux envoyés par les instances européennes.

Évolution des comportements mobilité

Les mobilités partagées gagnent du terrain, signe de transformations sociétales profondes. La possession automobile est-elle vraiment condamnée à disparaître ? Une question qui reste ouverte... ces tendances s'avèrent importantes à observer. Découvrez comment nous vous accompagnons à appréhender ces changements.

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) ont un impact direct sur les stratégies résidentielles entraînant, paradoxalement, des conséquences urbaines indirectes — Voilà pourquoi il importe d'anticiper ces évolutions pour mieux les maîtriser, en se demandant : allons-nous vraiment assister à un exode des centres-villes, en analysant les dynamiques à l'œuvre et en comprenant comment les politiques d'urbanisme peuvent influencer ces mouvements de population. Inscrivez-vous dès maintenant pour suivre nos analyses et décryptages.

2035 approche à grands pas : la fin des moteurs thermiques se précise – une véritable révolution qui transforme déjà le marché automobile. Voyons, préparez cette mutation énergétique dès maintenant en vous intéressant de près les modèles électriques et les solutions de recharge disponibles. Car enfin, l'avenir de la mobilité se dessine déjà sous nos yeux, il est temps de vous y préparer !

FAQ

Quels pays vont interdire les moteurs thermiques en 2035 ?

L'Union Européenne a pris une décision importante : l'interdiction de la vente de voitures neuves thermiques à partir de 2035 dans ses pays membres. Cependant, cette mesure demande que les voitures produites après cette date n’émettent plus de CO2 ; ce qui laisse la possibilité d'utiliser des automobiles à hydrogène, biocarburant ou à carburant de synthèse.

Certains pays de l'UE comme la Suède, l’Irlande ou les Pays-Bas, ont annoncé une échéance à 2030. La Norvège pourrait même devenir pionnière avec une fin des voitures thermiques dès 2025. Quant à la fin de la vente des voitures thermiques neuves en 2035 en France, elle reste incertaine.

Pourquoi les hybrides seront-ils interdits en 2035 ?

Les hybrides, qu'elles soient micro, simples ou rechargeables, sont concernées par l'interdiction de vente de véhicules thermiques neufs en 2035. La raison ? L'objectif est de réduire à 100% les émissions de CO2 des voitures neuves dans l'Union européenne. Même les véhicules dont le moteur thermique sert uniquement de générateur pour alimenter un moteur électrique sont concernés par cette interdiction.

Cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus large : la décarbonation de l'économie et la lutte contre le réchauffement climatique. L'objectif est d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Dès lors, cela encourage à accélérer la transition vers des véhicules électriques à hydrogène ou utilisant des biocarburants ou carburants de synthèse.

Quels sont les 4 pays les plus vents debout contre l'interdiction des thermiques ?

En mars 2023, huit pays européens s'opposaient à l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique en 2035 : Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie et Slovaquie. L'Allemagne et l'Italie ont exprimé une forte opposition car leur industrie automobile nationale est très puissante.

La Pologne et la République tchèque, quant à elles, s'inquiètent des conséquences sur leurs nombreux sous-traitants automobiles et les emplois associés. Ces pays ont exprimé des préoccupations quant à l'impact économique de l'interdiction sur leur industrie automobile et leurs emplois.

Quelles sont les voitures qui n'auront plus le droit de circuler en 2025 ?

À partir du 1er janvier 2025, à Paris, les véhicules diesel de plus de 14 ans et les véhicules essence de plus de 19 ans (Crit’Air 3) ne pourront plus circuler dans la ZFE du lundi au vendredi de 8 h à 20 h. Certaines villes ont mis en place des Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) qui restreignent la circulation de certains véhicules en fonction de leur vignette Crit’Air.

Les restrictions de circulation dans ces zones sont basées sur le système de vignettes Crit’Air qui classe les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Certaines villes peuvent interdire l'accès aux véhicules les plus polluants (Crit’Air 4 ou 5 par exemple) de manière permanente ou temporaire.

Quelle voiture peut rouler jusqu'en 2035 ?

L'interdiction de vente de voitures thermiques neuves en 2035 en Europe ne signifie pas forcément l'interdiction de rouler avec ces véhicules. Les voitures à hydrogène, biocarburant ou carburant de synthèse pourront continuer d’être vendues après 2035. Seules les voitures à essence diesel et hybrides sont dans le viseur de l'interdiction.

Il est important de noter que l'objectif principal est de réduire les émissions de CO2 et non d'interdire tous les moteurs thermiques. Les carburants de synthèse fabriqués artificiellement à partir de carbone et d'hydrogène, pourraient permettre aux voitures thermiques de continuer à rouler après 2035 ; à condition que l'hydrogène utilisé soit vert.

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