
20 % moins cher que la LLD classique. Plus rapide, plus souple, plus simple.
Il y a des voitures qui veulent en mettre plein la vue, et d’autres qui imposent le respect par le silence.
Le Q6 e-tron appartient clairement à la seconde catégorie. Pas d’effets spectaculaires, pas de portes papillon ni d’écran XXL à la Tesla : Audi assume son électrique mature. Et c’est peut-être sa plus grande force.
Dès les premiers mètres, on sent que tout a été calibré avec soin. C’est l’électrique des ingénieurs, pas celle des marketeurs.
La plateforme PPE, partagée avec Porsche, n’est pas là pour faire joli : 800 volts, double module de batterie, puissance optimisée. Et ça se ressent.
Notre modèle d’essai, une version quattro S line à 91 000 €, coche presque toutes les options : suspensions pneumatiques, quatre roues directrices, feux Matrix LED, sièges massants.
Bref, un Q6 à son meilleur niveau. Audi nous dit qu’il redéfinit la mobilité premium électrique. On a voulu vérifier si ce n’était pas du storytelling.
Audi reste fidèle à sa recette : proportions parfaites, détails millimétrés, design rassurant. Pas de rupture visuelle ici. Et si vous cherchez le “waouh” d’un Tesla Model Y ou d’un BMW iX, vous risquez de trouver ce Q6 un peu trop sage.
Mais à bien y regarder, c’est justement ce sérieux qui séduit. Le travail aérodynamique est remarquable (Cx 0,29), les surfaces sont nettes, et les feux OLED arrière personnalisables apportent cette touche “techno chic” qui fait la signature des Audi modernes.
Sous son gris Daytona (1 050 €), notre Q6 dégage une prestance tranquille. Pas une voiture qui attire les curieux : une voiture qu’on respecte.
Le gabarit reste contenu pour un SUV de cette catégorie : 4,77 m de long, 1,99 m de large. Et surtout, aucune lourdeur visuelle malgré ses 2,3 tonnes. Une réussite esthétique, certes conservatrice, mais qui inspire confiance.
Entrer dans le Q6 e-tron, c’est pénétrer dans un cocon technologique qui n’a rien d’ostentatoire. Les trois écrans – combiné conducteur, écran central et dalle passager – forment une architecture fluide, moderne, sans surcharge. Audi a eu l’intelligence d’intégrer la tech sans la mettre en vitrine.
L’affichage tête haute à réalité augmentée est bluffant : sur autoroute, les flèches de navigation semblent flotter 50 mètres devant vous. C’est précis, intuitif, et surtout très naturel.
La qualité perçue, elle, est typiquement Audi : rien ne bouge, rien ne craque, rien ne choque.
Les sièges avant sont parmi les meilleurs du marché : chauffants, ventilés, massants, avec un maintien ferme mais jamais raide.
Le silence est d’une profondeur rare, surtout avec les vitres acoustiques (580 €). Même un EQE SUV paraît plus sonore en comparaison.
Seul bémol : tout passe par l’écran. Pour régler la clim, la régénération, l’éclairage… tout. C’est joli, c’est high-tech, mais on aurait aimé quelques raccourcis physiques, à la manière de BMW.
Le Q6 e-tron n’a rien de sportif, et il ne cherche pas à l’être.
Et franchement ? Tant mieux. Son crédo, c’est la progressivité.
Chaque accélération est parfaitement dosée, chaque freinage régénératif est géré avec un naturel déroutant. Pas de brutalité, pas de surjoué : juste une efficacité clinique.
Les 387 ch et 600 Nm du duo de moteurs (asynchrone à l’avant, synchrone à l’arrière) propulsent le SUV avec aisance. Le 0 à 100 km/h en 5,9 s est anecdotique tant la montée en vitesse est linéaire et silencieuse. Mais le vrai plaisir vient ailleurs : dans le contrôle absolu.
La suspension pneumatique adaptative (1 980 €) avale tout, du dos-d’âne toulousain aux raccords d’autoroute. Les quatre roues directrices (1 450 €) rendent ce mastodonte presque agile. Le Q6 vire à plat, se place avec précision, mais ne communique pas grand-chose.
Et c’est là le paradoxe Audi : on admire plus qu’on ne vibre. Les amateurs de sensations resteront sur leur faim, mais ceux qui veulent enchaîner les rendez-vous Paris-Lyon-Toulouse sans stress seront conquis.
Audi promet 625 km WLTP, mais on sait ce que valent ces chiffres.
Sur notre parcours mixte, 19,5 kWh/100 km de moyenne, soit environ 500 à 520 km réels.
Sur autoroute à 130 km/h : 25,4 kWh/100 km, soit 370 km à 420 km d’autonomie utile.
Et à 110 km/h : environ 440 km.
Des chiffres réalistes, constants, sans dérive incohérente.
Le plus impressionnant, c’est la stabilité thermique : la batterie (94,9 kWh utiles) garde sa température optimale même après 150 km à haute vitesse. Le Q6 ne se désunit jamais.
C’est ce qui fait sa différence avec un Tesla Model Y, plus efficient mais plus irrégulier selon le profil.
En mode “Efficiency+”, on peut descendre à 13,5 kWh/100 km sur route secondaire – à condition d’accepter un mode un peu ascétique (clim réduite, réactivité modérée).
Mais l’ensemble est cohérent, prévisible, rassurant.
C’est simple : le Q6 e-tron met une claque à la concurrence. Grâce à son système 800 V, il accepte jusqu’à 270 kW en courant continu.
Sur borne Ionity (l'un des seul réseau à proposer du 800V), nous avons récupéré de 10 à 80 % en 21 minutes, avec un pic mesuré à 279 kW et une moyenne de 195 kW.
Et contrairement à beaucoup d’autres, cette courbe de charge n’est pas un mirage marketing : elle est constante et reproductible. Même après plusieurs cycles, les puissances restent stables.
En 15 minutes, on regagne 280 km d’autonomie.
Sur prise AC, 11 kW de série, 22 kW en option (1 200 €). L'Audi Q6 dispose de 2 prises situées de chaque côté à l'arrière. L'une comporte uniquement du type 2, et l'autre du CCS et Type 2.
La planification d’itinéraire est intelligente, le pré-conditionnement automatique parfaitement calibré.
C’est probablement le meilleur système de recharge grand public aujourd’hui, juste derrière Porsche ou Xpeng.
C’est la première fois qu’un Audi me donne cette impression : tout est fluide. Le système MMI sous Android Automotive OS tourne enfin sans lenteur ni bugs. L’assistant vocal “Hey Audi” comprend vraiment les ordres complexes (“trouve une borne Ionity sur mon trajet”, “mets la température à 21°”).
Le Bang & Olufsen Premium 3D (1 290 €) sublime le silence ambiant : une vraie bulle acoustique.
Et côté aides à la conduite, c’est un festival : maintien dans la voie, régulateur adaptatif prédictif, changement de voie automatique, vision 3D à 360°, stationnement à distance via smartphone.
Tout cela fait partie du Pack Assistance Plus (≈ 2 400 €). Cher, mais redoutablement efficace. Et pour la première fois, Audi propose des fonctions activables à la demande (roues directrices, sièges ventilés…) via mise à jour OTA. Oui, c’est du Tesla à la sauce allemande.
Le Q6 se situe entre la rigueur d’un BMW iX et la douceur d’un Mercedes EQE SUV. Moins charismatique qu’un Porsche Macan Electric, moins performant qu’une Tesla, mais plus homogène que tous. C’est le SUV électrique qui ne cherche pas à séduire, mais à convaincre. Et il y parvient.
Audi n’a pas fait un SUV pour épater. Elle a fait le SUV pour ceux qui bossent, roulent, et veulent que tout fonctionne. Et dans ce registre, le Q6 e-tron est une vraie réussite.
Pas le plus fun, pas le plus léger, mais celui qui inspire le plus de confiance. Sur 500 km, il n’a jamais faibli. Pas une alerte, pas un à-coup, pas une approximation.
C’est du sérieux, du fiable, du pensé. Et pour les professionnels qui veulent une image premium, une recharge rapide et une autonomie réelle de plus de 450 km, c’est aujourd’hui le meilleur choix du segment.
Evera Lease propose dès aujourd’hui l’Audi Q6 e-tron quattro en location longue durée pour entreprises et professions libérales.
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